Question de grammaire
Les subordonnées
Une proposition est un groupe de mots autour d’un verbe conjugué.
Il y a autant de propositions que de verbes conjugués dans une phrase.
La proposition principale est essentielle à la compréhension de la phrase. De ce fait, on ne peut pas la supprimer. A l’inverse, la subordonnée n’est pas essentielle. On peut donc la supprimer sans affecter le sens de la phrase. Elle s’intègre à la principale qui l’accueille : c’est une incrustation.
La subordonnée commence par un mot subordonnant, souvent : que, par lequel, qui, dont, quand, pendant que.
Les subordonnées peuvent se ranger par catégories ou familles :
- Circonstancielles
- Relatives
- Complétives
- Les propositions subordonnées circonstancielles occupent la fonction de complément circonstanciel. On peut donc les déplacer.
Ex : Vous allez travailler pendant que j’irai faire une photocopie.
Ex dans notre texte : Lorsqu’elle arriva, l’on admira sa beauté et sa parure ; le bal commença ; et, comme elle dansait avec M. de Guise, il se fit un assez grand bruit.
- Les propositions subordonnées relatives sont introduites par un pronom relatif : qui, que, dont, où, laquelle, lequel, par lequel, grâce, etc. Les propositions relatives complètent toujours un nom ou un pronom.
Ex : C’était une immense maison dont il fallut escalader les 6 étages. Bel Ami, Maupassant
Pour être sûr, j’intègre le mot de référence “maison” dans la proposition que j’ai identifiée comme relative : “Il fallut escalader les 6 étages de la maison”.
- Les propositions subordonnées complétives commencent par la conjonction de coordination “que” qui complète un verbe.
Ex : J’espère que... / Elle croit que / Il semble que …
Ex : Le patron voulait que chacun gardât la responsabilité de sa copie. Bel Ami, Maupassant = subordonnée conjonctive complétive (commence par une conjonction de coordination).
D’autres existent : la subordonnée exclamative indirecte ou la subordonnée interrogative indirecte.